Le paysage de la Seine près de Villequier, où Victor-Hugo perdit sa fille Léopoldine, envisagé comme une expérience sensorielle, au fil des saisons..
S Y N O P S I S
« Le paysage n’existe pas, il faut l’inventer .» Henri Cueco.
La Seine à Villequier. Pendant une année, je me suis penché, au propre comme au figuré, sur ce fleuve. Je me suis laissé absorber par la matière aquatique,
ses miroitements de lumière, ses variations liées aux saisons, aux marées et à la circulation fluviale. Le paysage devient alors une expérience sensorielle.
C’est cette sensation d’un univers instable, inachevé qui m’a séduit.
Domestiquée, en apparence assagie, la Seine à Villequier semble n’être qu’une vaste étendue d’eau. Pourtant, elle nous suggère un monde d’une infinie richesse.
Ici, un petit bouquet de végétaux sauvages coincé entre les dalles de béton de la digue et ballotté par les flots, là une ancre de marine rappelant
les riches heures de la station de pilotage. Et puis, en filigrane, la présence fantomatique de Léopoldine, la fille de Victor Hugo. Sa disparition,
liée au phénomène du mascaret, laisse sourdre quelques craintes ancestrales et toujours d’actualité, d’une nature incontrôlée qui se réveille.
Le calme suggéré par les photographies ne serait-il alors qu’un trompe-l’œil ?
Production : Musée Victor-Hugo à Villequier (76).
.
F I C H E T E C H N I Q U E
16 photographies couleur C-Print – 3 quadriptyques (un même lieu photographié en quatre saisons) couleur C-Print
format 50×50 cm – cadre en bois 60×60 cm sans verre
accrochage avec fil tendu entre les baguettes – emballage deux par deux
C O N T A C T
Eric Bénard – +33(0)6 60 69 43 23 – contact@ericbenard.com – facebook